Mardi 10 novembre

Lecture: Marc 10

"Ta houlette et ton bâton me rassurent"

La houlette désigne d’une part la puissance et la force du Seigneur, ainsi que sa domination sur l’ennemi (Ps. 110:2). Dieu fait preuve d’amour et d’autorité envers ses enfants en les éduquant et en les châtiant si nécessaire, afin qu’ils participent à sa sainteté (Héb. 12:10). Certains problèmes et certaines situations difficiles nous apparaissent comme une ombre de la mort, mais du point de vue du Seigneur, elles nous permettent d’expérimenter sa discipline et servent à nous entraîner pour produire "un fruit paisible de justice" (Héb. 12:11). Sa discipline nous sert de protection, elle nous aide à croître et à parvenir à maturité, afin que nous participions à sa gloire. Notre foi à tous doit être testée, purifiée et éprouvée, afin de servir à la louange et à la gloire de Dieu, lorsque Jésus-Christ apparaîtra (1 Pie. 1:7).

Par cette discipline, nous apprenons à faire confiance au Seigneur et à nous appuyer sur lui seul. Beaucoup de difficultés ont leur source dans notre moi et dans la chair, mais par la discipline du Seigneur, nous reconnaissons notre faute et nous pouvons nous repentir. Quand nous verrons alors et expérimenterons ce que le Seigneur a opéré en nous, comment il a pris forme en nous et nous a menés à maturité, nous serons reconnaissants au Seigneur pour tout ce qu’il a fait et ce sera une véritable consolation.

"Tu dresses devant moi une table, en face de mes adversaires"

Dans le monde, on combat l’ennemi par la force des armes. Notre Berger, au contraire, ne nous donne pas des armes, il nous dresse une table. Cela se réfère à sa maison, car c’est là que se trouve cette table. La vraie protection contre l’ennemi ainsi que notre meilleur lieu de repos, c’est la maison du Seigneur. Comme Berger, le Seigneur nous guide pas à pas vers sa maison, car c’est là que la réjouissance du Seigneur est particulièrement riche: son humanité, sa mort et sa résurrection. C’est là que coulent non seulement des fleuves d’eau de la vie, mais le vin qui réjouit Dieu et les hommes. On y trouve non seulement de l’herbe comme sur les pâturages, mais aussi une table richement dressée, dont la réjouissance est bien supérieure à l’eau fraîche et à l’herbe verte d’un pâturage. Si nous apprenons à nous réjouir du Seigneur et à nous nourrir de sa fine humanité, nous pourrons expérimenter de plus en plus toutes ses vertus, comme la patience, la sagesse, la justice, la sainteté, son repos, sa force toute puissante, et nous pourrons vivre en elles. Et l’ennemi n’a pas d’autre choix que de regarder et reconnaître sa défaite. En festoyant dans la maison du Seigneur, nous remportons la victoire contre l’ennemi et contre toutes les embûches qu’il veut dresser sur notre chemin.