Jeudi 05 novembre

Lecture: Marc 5

"Il me fait reposer dans de verts pâturages"

Dans l’Eglise, nous évitons tout ce qui provoque du trouble. Les brebis ont non seulement besoin de bons pâturages, mais aussi de tranquillité, pour pouvoir ruminer la nourriture absorbée et la digérer. Pour nous aussi, il est important d’apprendre à entrer dans le repos du Seigneur et à y demeurer, pour prendre sa Parole petit à petit et la digérer. Dans le repos, nous jouissons de la communion avec le Seigneur, nous recevons sa lumière et nous ressentons ses effets dans notre être intérieur. Avoir entièrement confiance en Christ et se reposer en lui, voilà une expérience inestimable.

L’ennemi essaie toujours de troubler notre repos et de semer la confusion dans notre âme. Elle s’irrite si vite et il suffit d’une petite rumeur pour déclencher une tempête dans notre âme. Ce n’est vraiment pas si simple d’amener notre âme déchue et malade dans le repos. Le Seigneur nous nourrit et il nous conduit aussi dans son repos. Apprenons à manger et à nous reposer en lui. Dans l’Eglise, veillons à ne pas nous laisser troubler si facilement. Quand tu apprends une certaine nouvelle, ne te précipite pas pour en informer tous les frères et sœurs par téléphone, car tu risques de déclencher une tempête. Nous devrions vraiment prendre à cœur ce Psaume, en particulier les frères plus anciens.

Le Seigneur était capable de dormir dans la barque même en pleine tempête (Marc 4:37-38).

Un jour, les gens se sont approchés de lui tout irrités, mais le Seigneur a simplement dessiné quelques lettres dans le sable (Jean 8:6 et suivants).

Le Seigneur pouvait garder son calme en toute situation. Il est aujourd’hui notre Berger, afin de nous amener nous aussi dans le repos. Quand un certain problème survient dans l’Eglise, la première chose à faire pour les anciens, c’est d’amener les frères et sœurs dans le calme et le repos. C’est le premier des devoirs d’un berger (Gal. 5:10; Héb. 12:15; 1 Pie. 3:14).

Dans une famille, quand les enfants sont agités, les parents vont tout faire pour les calmer. Mais quand les parents causent encore plus de trouble que les enfants, le chaos menace. Il ne faut pas qu’il en soit ainsi dans l’Eglise. Ce serait terrible si le trouble venait des bergers eux-mêmes, mettant le troupeau en danger. Surtout les anciens d’une Eglise, mais tous les saints également, doivent connaître le Seigneur comme celui qui nous conduit dans le repos.