Lundi 30 avril

Lecture: Nombres 28 ; 2 Corinthiens 7

Le jugement de Babylone

Babylone est évoquée non seulement à propos du temps de l’ancienne alliance, mais dans toute la Bible, jusque dans l’Apocalypse, où il est question de la grande Babylone (Apoc. 17:5). Le jugement des nations commence avec Babylone - la première ville mentionnée après le déluge (Gen. 11:1-9). Esaïe prononce au chapitre 13 une parole prophétique, car de son temps, la déportation n’avait pas encore eu lieu, même si les prophètes l’annonçaient. Aujourd’hui, en revanche, la réalité spirituelle de Babylone existe bel et bien, mais la plupart de croyants ne le reconnaisse pas. Et nous ? Taisons-nous cela, de crainte de blesser quelqu’un ? Avons-nous même pitié de Babylone, le lieu où le peuple de Dieu est retenu en captivité ? Le mot lui-même signifie « confusion, mélange, division ». Là, chacun suit le chemin qui lui paraît bon (voir Héb. 3:10).

Il est dangereux de conserver la mauvaise unité. Si je suis contraint d’être un avec toi, et que tu es obligé de l’être avec moi, c’est une unité humaine et naturelle. Ni vous, ni moi, ne sommes parfaits ; comment pouvons-nous donc être un ? Toute tentative de créer cela est vouée à l’échec, destinée à la confusion ; au nom de l’unité, nous pourrions bâtir une « tour » pleine d’idoles, comme à Babel.

Ainsi, l’unité peut être dangereuse ! Une unité d’origine humaine, comme celle du Vatican, par exemple, trouve sa source à Babylone ; nous n’en voulons pas. Mais nous aspirons à la vraie unité, l’unité avec notre Dieu vivant en Jésus-Christ : « afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi » (Jean 17:21). Le Père et le Fils demeurent en nous, et nous en eux : c’est la seule vraie unité ! En fait, une unité d’origine humaine et naturelle conduit à la division et à la confusion. A la fin, nous ne bâtissons plus la maison de Dieu (même si nous en sommes convaincus), mais la tour de Babel.

Nous avons besoin d’une vision complète de ce qu’est Babylone. Satan l’a planifiée dès le début ; c’est un principe qui restera d’actualité jusqu’au temps de l’accomplissement de l’Apocalypse. Babylone est la ville dont l’architecte est le diable ; Jérusalem est la ville de Dieu. A la fin de la Bible, il ne reste plus que ces deux villes. Aussi, nous bâtissons soit la Jérusalem céleste, soit Babylone ; il n’y a rien d’autre.