Jeudi 08 août

Lecture: Psaumes 95; Actes 17

« Venez, chantons avec allégresse à l’Eternel !
Poussons des cris de joie vers le rocher de notre salut »
(Ps. 95 :1)

Après avoir réalisé que l’Eternel est notre refuge (Ps. 90), qu’il règne (Ps. 93) et qu’il est le Dieu des vengeances qui ne délaisse pas son peuple (Ps. 94), combien nous devons chanter avec allégresse à l’Eternel et pousser vers lui des cris de joie ! « Allons au-devant de lui avec des louanges, faisons retentir des cantiques en son honneur ! Car l’Eternel est un grand Dieu, Il est un grand Roi au-dessus de tous les dieux » (v. 2-3).

Toute la création nous rappelle sa grandeur : les profondeurs de la terre, les sommets des montagnes, la mer, la terre ! Combien nous devons nous humilier devant lui, fléchir le genou et le louer parce qu’il est notre Berger et qu’il nous conduit (v. 4-7a). Cela ne suffit pas de chanter ses louanges le dimanche matin ! C’est chaque jour qu’il mérite notre reconnaissance et nos louanges.

Toutefois, dans la deuxième partie de ce Psaume, le psalmiste s’écrie : « Oh ! si vous pouviez écouter aujourd’hui sa voix ! » (v. 7b). Il nous rappelle que malgré un si grand salut, la révélation de son dessein et toutes ses bénédictions, le danger demeure que notre cœur s’endurcisse et n’écoute plus sa voix !

C’est pourquoi nous devons être attentifs à cet avertissement : « N’endurcissez pas votre cœur, comme à Meriba » (v. 8). Dieu a même déclaré : « Pendant quarante ans j’eus cette race en dégoût … Ils n’entreront pas dans mon repos » (v. 10-11). Quelle mise en garde sérieuse ! A cause de l’endurcissement de notre cœur, si nous insistons sur nos droits ou si nous nous relâchons, nous pouvons manquer le repos promis du royaume des mille ans ! Ecoutons plutôt sa voix et n’endurcissons pas notre cœur.