Mardi 22 septembre

Lecture: Apocalypse 11

4. A la vue des actions des hommes, fidèle à la parole de tes lèvres, je me tiens en garde contre la voie des violents ;
5. Mes pas sont fermes dans tes sentiers, mes pieds ne chancellent point.

Dans notre marche quotidienne, apprenons à craindre Dieu et à obéir à sa Parole ; alors notre prière sera certainement agréable à ses yeux. Qu’il est donc important de veiller à notre manière de vivre !

6. Je t’invoque, car tu m’exauces, ô Dieu ! Incline vers moi ton oreille, écoute ma parole !
7. Signale ta bonté, toi qui sauves ceux qui cherchent un refuge, et qui par ta droite les délivres de leurs adversaires !

C’est merveilleux de pouvoir prier avec une telle assurance dans la foi. Nous prions malheureusement souvent avec beaucoup de paroles, selon ce qui nous passe par la tête à l’instant, sans demander au Père : « Père, que penses-tu de cette affaire ? » Sans cette attitude interrogative, nous ne pourrons pas prier avec cette certitude : « car tu m’exauces, ô Dieu ! » Nous pouvons apprendre énormément du Psaume 17.

8. Garde-moi comme la prunelle de l’œil ; protège-moi, à l’ombre de tes ailes,
9. Contre les méchants qui me persécutent, contre mes ennemis acharnés qui m’enveloppent.

Le Seigneur était si sûr que le Père l’exaucerait, parce qu’il aimait le Père et faisait toujours ce qui lui était agréable (Jean 11:42 ; 8:29). Le Seigneur est la prunelle de l’œil du Père.

Jésus vivait exclusivement pour la volonté du Père. Il avait consacré sa vie entière à accomplir le dessein de Dieu. C’est pour cela aussi qu’il avait tant d’ennemis. Mais comment a-t-il été délivré de tous ses ennemis ? Lui qui avait le pouvoir de commander à la tempête, lui qui, lors de son arrestation dans le jardin de Gethsémané, avait dit : « C’est moi », et tous ses persécuteurs tombèrent par terre de frayeur (Jean 18:6). Cet homme ne combattait jamais par sa propre force, mais il laissait au Père le soin de le sauver. Il aurait pu s’aider lui-même, mais il priait le Père et s’en remettait à lui pour être sauvé. Nous, en revanche, nous sommes de faibles humains, et nous combattons pourtant tellement avec notre propre force, au lieu de nous laisser sauver par notre Dieu.

Si quelqu’un veut prier avec les versets 8 et 9, il doit vivre pour le dessein de Dieu. Alors chaque situation sera une bonne occasion pour lui de s’approcher du Père et de lui déclarer : « Père, il ne s’agit pas de moi, ni de mes difficultés personnelles, mais de ton dessein. Père, j’aimerais être délivré, et je t’en prie, aide-moi pour l’amour de ton dessein ! Si je suis exposé dans cette situation, tu ne seras pas glorifié. C’est pourquoi je t’en prie, Père, sauve-moi ! »