Mardi 14 juillet

Lecture: Genèse 17; Colossiens 3

La nécessité d’expérimenter la circoncision spirituelle

Nous voyons cette même évolution dans toute l’histoire de l’Eglise, génération après génération. Dieu a-t-il fait une erreur ?

S’est-il trompé de plant ? Le problème ne vient évidemment pas de lui, mais plutôt du diable… et de nous ! Ce n’est pas par hasard que le Seigneur a qualifié les pharisiens, les sadducéens et les sacrificateurs de « races de vipère » ; le poison de la vipère s’est introduit dans la nature déchue.

Si nous n’acceptons pas le traitement de notre Médecin, si nous ne voulons pas que le vigneron émonde et coupe afin que nous soyons « circoncis », nous ne porterons pas de bons fruits. Les Ecritures parlent de la circoncision : le dépouillement du corps de la chair (Rom. 2:28-29 ; Col. 2:11). Notre chair doit être coupée, notre vieil homme doit demeurer chaque jour dans la mort de Christ – cela ne se produit pas une fois pour toutes mais doit devenir une expérience permanente.

Le Seigneur a crucifié le vieil homme une fois pour toutes à la croix, mais dans nos expériences, la réalité de ce fait doit être vécue chaque jour. Si nous ne sommes pas « circoncis » chaque jour, nous finirons par porter de mauvais raisins.

Quand Paul a dit : « Ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi » (Gal. 2:20) et « Pour moi, vivre c'est Christ » (Phil. 1:21, Darby), ce n’était pas une doctrine pour lui, mais sa réalité. Dans Philippiens 3, il a aussi ajouté qu’il voulait plus saisir ce merveilleux Christ et qu’il n’avait pas encore atteint le but. Si nous ne collaborons pas avec zèle et n’acceptons pas la circoncision de la chair, nous allons rater les occasions d’être guéris. Quand l’onction en nous donne une impulsion, nous devrions réagir immédiatement.