Les Psaumes 140 à 145 forment un groupe dans lequel l’accent est mis sur la prière. Dans le Tabernacle, l’autel d’or des parfums se réfère aux prières qui doivent être remplies d’encens qui monte à Dieu (Apoc. 8 :3). Notre service le plus raisonnable se tient à l’autel d’or des parfums où nous ne prions pas seulement pour nos besoins, mais avant tout pour les intérêts du Seigneur.
Pour que nos prières soient remplies d’encens, nous devons d’une part être en communion avec le Seigneur et d’autre part, veiller sur nos paroles. Pour cela, prions comme le psalmiste : « Eternel, mets une .garde à ma bouche, veille sur la porte de mes lèvres ! N’entraîne pas mon cœur à des choses mauvaises… et que je ne prenne aucune part à leurs festins » (Ps. 141 :4). Les festins de certaines personnes consistent en des paroles mêlées à des critiques qui discréditent les autres.
« Que le juste me frappe, c’est une faveur ; qu’il me châtie, c’est de l’huile sur ma tête.» (v. 5). Dans sa souveraineté, Dieu permet que nous soyons « frappés », car nous avons besoin d’être corrigés ! Au lieu de nous rebeller, même lors de malentendus et de cas d’injustice, nous devons reconnaître que le Seigneur est « le juste » qui utilise des personnes et des situations pour nous châtier et nous perfectionner (Héb. 12 :10-11). Notre tête ne se détourne pas de son traitement et notre prière s’élève de nouveau (v. 5). Nous laissons le Seigneur traiter lui-même ceux qui se considèrent comme des « juges » et qui finiront par tomber dans leurs propres filets (v. 10).