De nous-mêmes, nous ne pouvons pas combattre contre l’ennemi, mais le Seigneur exerce nos mains au combat. Il nous conduit dans la prière et exerce nos doigts, de manière fine et précise. Nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières, mais si nous prenons quelques versets et les mêlons à la prière, nous expérimentons que le Seigneur fortifie notre foi. Nous faisons des prières spécifiques et nous ne capitulons pas devant l’ennemi. Nous ne succombons pas non plus au fatalisme, mais sommes fortifiés dans notre foi, tenant ferme contre l’ennemi et ses stratagèmes.
Nous sommes conscients de notre fragilité et du fait que tout homme est semblable à un souffle et que ses jours sont comme l’ombre qui passe (v. 4). Nous avons besoin de son intervention ; c’est pourquoi nous lui demandons d’abaisser les cieux et de descendre, de toucher les montagnes pour qu’elles deviennent fumantes (v. 5). Nous le supplions de lancer ses flèches (v. 6).
David ne demande pas seulement au Seigneur d’agir, mais il chante un cantique nouveau, en se souvenant qu’il avait été délivré du glaive meurtrier de Goliath (v. 9-10). Il demande à Dieu de le délivrer de la langue mensongère (v. 11).
Nous comptons sur l’opération de Dieu qui fait de nos fils des plantes qui croissent dans leur jeunesse et de nos filles des colonnes sculptées qui font l’ornement de la maison de Dieu.