Lundi 02 décembre

Lecture: Esaïe 1 ; Jacques 5

« J’ai nourri des enfants, mais ils se sont révoltés contre moi.
Ils se sont retirés en arrière…
La tête entière est malade et tout le cœur est souffrant »
(Esaïe 1 :2, 5)

Le premier verset du livre d’Esaïe nous présente le prophète qui a exercé son ministère durant le règne de plusieurs rois, pendant une soixantaine d’années (760 – 700 avant J.-C.).

Le second verset établit que « l’Eternel parle ». Dieu a nourri et élevé des enfants, mais ils se sont révoltés contre lui. Le bœuf et l’âne connaissent leur maître, mais le peuple de l’Eternel ne le connaît pas, l’a abandonné et même méprisé. Toute nouvelle discipline devient inutile. Le peuple est malade de la tête aux pieds – rien n’est en bon état. Le pays est dévasté et les villes consumées par le feu. Des étrangers ravagent et détruisent les campagnes. Si Dieu ne s’était pas réservé « un faible reste » le peuple entier serait comme Sodome et Gomorrhe (v. 2-9).

Toutefois, le peuple garde une apparence religieuse, continue à offrir des sacrifices et à observer les fêtes. Mais, on ne se moque pas de Dieu. Il déclare : « Mon âme hait vos nouvelles lunes et vos fêtes » (v. 10-15).

Dans sa miséricorde, Dieu appelle son peuple à se purifier, à rechercher la justice et lui promet que ses « péchés deviendront blancs comme la neige » s’il se repent véritablement. « Si vous avez de la bonne volonté et si vous êtes dociles, vous mangerez les meilleures productions du pays ». Toutefois, il déclare aussi : « Mais si vous résistez et si vous êtes rebelles, vous serez dévorés par le glaive » (v. 16-20). Le Seigneur annonce qu’il va purifier un faible reste – « je fonderai tes scories » (v. 25). Il rétablira ses juges tels qu’ils étaient autrefois (v. 26). « Après cela, on t’appellera ville de la justice, cité fidèle » (v. 26).