L’Eternel s’adresse à l’Assyrie qui sera utilisée comme instrument pour châtier Israël. Quand elle aura fini de ravager, elle sera ravagée et pillée (v. 1). Le peuple finit par mettre sa confiance en l’Eternel et à implorer sa miséricorde et son aide chaque matin (v. 2). « Quand ta voix retentit, les peuples fuient » (v. 2). C’est ce que Sanchérib a dû faire subitement en abandonnant son butin (Es. 37 :37 ; 2 Chron. 32 :21). Apprenons, déjà aujourd’hui, à compter sur l’opération de Dieu, dans une crainte respectueuse : « La crainte de l’Eternel, c’est là le trésor de Sion » (v. 6).
Esaïe retourne à la situation désastreuse de Jérusalem : « Les routes sont désertes ; on ne passe plus dans les chemins. Il a rompu l’alliance… Le pays est dans le deuil, dans la tristesse » (v. 7-9). Ceci s’applique au temps où l’armée assyrienne assiège Jérusalem, en 701 av. J.-C. Une situation semblable se reproduira lorsque l’Antéchrist rompra l’alliance au milieu de la dernière semaine, avant la grande tribulation (Dan. 9 :27). Le moment viendra alors où Dieu se lèvera pour agir et remporter la victoire. Les desseins de l’ennemi seront comme du chaume qui brûle dans le feu (v. 10-14). Nous pouvons, déjà aujourd’hui, avoir un avant-goût de Sion « la cité de nos fêtes » (v. 15-20). « C’est là vraiment que l’Eternel est magnifique pour nous… car l’Eternel est notre juge. L’Eternel est notre législateur. L’Eternel est notre Roi : c’est lui qui nous sauve… Aucun habitant ne dit : Je suis malade ! Le peuple de Jérusalem reçoit le pardon de ses iniquités » (v. 21-24).