Alors qu’Esaïe annonce le jugement d’Israël et de Juda, il annonce une nouvelle pleine d’espoir : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres voit une grande lumière » (v. 1). Il s’agit du ministère de Jésus-Christ qui commença en Galilée (Mat. 4 :13-16). Son ministère allait rendre le peuple nombreux et lui accorder « de grandes joies… comme on se réjouit à la moisson » (v. 2). Ces cris d’allégresse se réfèrent au royaume de justice et de paix.
Le Seigneur est d’abord venu comme « un enfant » et lorsqu’il reviendra dans sa gloire, « la domination reposera sur son épaule » (v. 5). Aujourd’hui, nous pouvons le connaître comme « Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix » et il reviendra amener « une paix sans fin au trône de David et à son royaume » (v. 6).
En considérant la misère du peuple de Dieu et l’annonce du jugement de Dieu, Esaïe était probablement profondément attristé. L’annonce de la venue du Messie et de son royaume allait réjouir le cœur d’Esaïe, mais il devait maintenant reprendre le cours de sa prophétie au sujet du peuple qui méprisait les avertissements du Seigneur « avec orgueil et fierté » (v. 7-8).
Au lieu de s’humilier de ce que les briques soient tombées, le peuple décide de rebâtir en pierres de taille (v. 9-11). Et il ne revient pas « à celui qui le frappe » (v. 12). Des frères se dévorent l’un l’autre et si Manassé s’accorde avec Ephraïm, c’est contre Juda (v. 20). Portons plutôt nos regards sur celui qui est « Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix ».