Samedi 16 novembre

Lecture: Ecclésiaste 5 ; Hébreux 2

« Celui qui aime l’argent, n’est pas rassasié par l’argent,
et celui qui aime les richesses n’en profite pas.
C’est encore là une vanité. »
(Ecclésiaste 5 :9)

« Ne te presse pas d’ouvrir la bouche » ne signifie pas que nous ne devons pas parler, mais que nous devons éviter le flot de paroles qui manquent de réalité. Nous avons facilement deux travers : le premier, c’est de ne pas parler quand nous devrions parler et le deuxième, c’est de ne pas nous restreindre, lorsque nous parlons. Ceci est valable dans nos contacts avec les frères et sœurs comme dans les réunions. Ce qui est déterminant, c’est de tout faire « devant Dieu » avec respect, en nous souvenant que Dieu est au ciel et nous sur la terre (v. 1).

« Lorsque tu fais un vœu à Dieu, ne tarde pas à l’accomplir » (v. 3). Lorsque nous sommes touchés par la parole du Seigneur, nous sommes repris et pensons à changer quelque chose dans notre vie et notre marche, mais ce qui compte pour Dieu, c’est que nous mettions véritablement en pratique un changement, par exemple dans notre lecture de la Parole de Dieu, dans notre vie de prière, dans notre participation aux réunions, dans nos réactions. Tous ces « vœux » doivent être accomplis progressivement pour que Dieu en soit réjoui. Ce qui va nous aider à le faire, c’est de développer une crainte respectueuse de Dieu : « c’est pourquoi, crains Dieu » (v. 6).

« Celui qui aime l’argent n’est pas rassasié par l’argent » (v. 9). Lorsque la passion de l’argent habite une personne, elle n’est jamais satisfaite. La faim de l’argent renvoie à un autre désir, mais l’argent n’amène aucun apaisement. En revanche, les richesses insondables de Christ apporte la véritable satisfaction. « C’est , en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement » (1 Tim. 6 :6).