Mercredi 20 novembre

Lecture: Ecclésiaste 9 ; Hébreux 6

« L’homme ne connaît pas non plus son heure …
La sagesse vaut mieux que la force »
(Ecclésiaste 9 :12, 16)

Le chapitre 9 de l’Ecclésiaste montre la vanité de la vie humaine : « les hommes ne savent rien … tout arrive également à tous ; même sort pour le juste et pour le méchant … ceci est mal parmi tout ce qui se fait sous le soleil … après quoi, ils vont chez les morts » (v. 1-3).

Toutefois, « pour tous ceux qui vivent, il y a de l’espérance, et même un chien vivant vaut mieux qu’un lion mort » (v. 4). Tant que quelqu’un est en vie, même si sa condition n’est pas privilégiée, l’espoir demeure qu’il se tourne vers Dieu, ait pour lui une crainte respectueuse et choisisse la voie de Dieu !

Mais pour celui qui est mort et qui ne s’est pas tourné vers Dieu, sa mémoire sera vite oubliée ! Cela ne doit pas nous plonger dans la dépression, mais nous rendre sobres et sages ! Dieu veut que nous mangions notre pain avec joie et que l’homme apprécie la vie avec la femme qu’il aime, « pendant tous les jours de sa vie de vanité » (v. 9), mais sans oublier Dieu et en se souvenant qu’il nous appellera en jugement (12 :1).

Le Seigneur ne veut pas non plus que nous sombrions dans l’inactivité, simplement parce que tout est vanité : « Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le » (v. 10). Cependant, chacun doit rester sobre, recherchant à être sage, mais sans s’attendre à ce que les événements lui soient favorable (v. 11).

Nous devons tous nous souvenir que nous ne connaissons pas notre heure (v. 12) et chaque jour, nous devons être prêts à ce que le Seigneur nous rappelle. Soyons comme l’homme pauvre et sage, prêt à sauver « la ville par sa sagesse », sans nous attendre à ce qu’on se souvienne de nous (v. 15-18).