Vendredi 22 novembre

Lecture: Ecclésiaste 11 ; Hébreux 8

« Jette ton pain à la surface des eaux, car avec le temps
tu le retrouveras, donnes-en une part à sept et même à huit, car tu ne sais pas quel malheur peut arriver sur la terre »
(Ecclésiaste 11:1-2)

Jeter son pain à la surface de l’eau, c’est répandre la Parole de Dieu, sans savoir au départ ce que cela va produire. Avec le temps, on retrouvera des fruits de l’opération de la parole de Dieu. « Donnes-en une part à sept et même à huit ». Ne gardons pas les richesses de la Parole pour nous, mais partageons-les avec plusieurs croyants et incroyants. Ne reportons pas cela à demain, car nous ne savons pas ce qui peut arriver demain, soit à nous-mêmes soit à ceux que nous rencontrons ! Aujourd’hui, c’est le temps de la grâce, et « les nuages sont pleins de pluie » qui doit être répandue sur la terre (v. 2).

Partageons la parole de Dieu, avant qu’un arbre tombe, au midi ou au nord. Quand il tombe, il reste à la place où il est tombé (v. 3). Une fois qu’une personne décède, c’est trop tard, il reste où il est tombé, au midi (s’il a reçu le Seigneur) ou au nord (le lieu du jugement – s’il a rejeté l’Evangile).

« Celui qui observe le vent ne sèmera point » (v. 4). Engageons-nous sans regarder aux conditions de réussite, au vent et aux nuages, qui ne sont pas sous notre contrôle. Nous ne connaissons pas « le chemin du vent… ni l’œuvre de Dieu qui fait tout » (v. 5). Préoccupons-nous d’être diligents et comptons sur son opération. « Dès le matin sème ta semence, et le soir ne laisse pas reposer ta main ; car tu ne sais pas ce qui réussira » (v. 6).

Si le Seigneur nous accorde le privilège de vivre beaucoup d’années, apprécions la lumière douce du soleil (v. 7). Soyons-en reconnaissants, mais investissons pour le royaume à venir en étant aujourd’hui des serviteurs fidèles et prudents.