Jeudi 07 novembre

Lecture: Proverbes 27 ; 2 Timothée 1

« Ne te vante pas du lendemain,
car tu ne sais pas ce qu’un jour peut enfanter»
(Proverbes 27 :1)

L’avenir est entièrement entre les mains du Seigneur et ne nous appartient pas. Reconnaître ce fait nous rend humbles et subordonne nos projets futurs à la volonté d’un Dieu souverain qui dirige tout. Comme l’apôtre Jacques, nous devons dire : « Si Dieu le veut, nous vivrons et nous ferons ceci ou cela » (Jacq 4 :15).

« La fureur est cruelle et la colère impétueuse, mais qui résistera devant la jalousie » (Prov. 27 :4). La jalousie est pire que la fureur et la colère. Elle peut même se manifester dans le service pour le Seigneur avec des conséquences des plus fâcheuses.

« Celui qui est rassasié foule aux pieds le rayon de miel, mais celui qui a faim trouve doux tout ce qui est amer » (v.7). Si nous avons le privilège de recevoir une parole nourrissante dans les réunions de l’Eglise, il y a le danger que nous soyons comme celui qui est rassasié et qui foule aux pieds le rayon de miel – c’est « un enfant gâté » qui n’apprécie plus ses privilèges, alors que celui qui a faim trouve doux même ce qui est amer.

« Une gouttière continue dans un jour de pluie et une femme querelleuse sont choses semblables » (v. 15). Ceci est aussi valable pour l’homme querelleur ! Le verset 21 du chapitre 26 des Proverbes parle de « l’homme querelleur ». Une telle gouttière continue est une plaie dans la vie de couple comme dans la vie de l’Eglise !

« Quand tu pilerais l’insensé dans un mortier, au milieu des grains avec le pilon, sa folie ne se séparerait pas de lui » (v. 22). Que le Seigneur nous soit miséricordieux pour que nous n’endurcissions pas notre cœur au point où notre folie ne se sépare pas de nous ! Nous avons besoin de crier à lui pour qu’il nous secoure et que nous expérimentions la réalité de la croix !