Dimanche 01 décembre

Lecture: Cantique des cantiques 8 ; Jacques 4

« Qui est celle qui monte du désert,
appuyée sur son bien-aimé »
(Cantique des cantiques 8 :5)

La bien-aimée monte du désert appuyée sur son bien-aimé. L’épreuve du désert fait partie de notre expérience. Le Seigneur ne nous épargne pas les difficultés, parfois même sévères comme une maladie grave, des circonstances difficiles, un deuil qui brise le cœur. Tous les appuis humains sont insuffisants pour aider et consoler. C’est là que la bien-aimée s’appuie sur son bien-aimé, en montant du désert.

Elle est consciente qu’elle appartient entièrement au Seigneur et n’a pas honte d’en témoigner publiquement. Elle est comme un sceau sur son cœur. « L’amour est fort comme la mort », il est aussi fort que la mort et aussi inflexible que le séjour des morts ! Il est aussi intense que la flamme la plus vive. Les grandes eaux ne peuvent éteindre l’amour, même lorsque les difficultés et les épreuves essayent de le submerger. « Quand un homme offrirait tous les biens de sa maison contre l’amour, il ne s’attirerait que le mépris » (v. 7). Rien n’est plus important que de conserver notre premier amour pour le Seigneur. Cet amour n’est pas égoïste. Lorsque le Seigneur a demandé à Pierre : « M’aimes-tu », il lui a ensuite dit : « Pais mes agneaux… pais mes brebis » (Jean 21 :15).

Le cantique des cantiques se termine par un appel au bien-aimé « Fuis (ou : Hâte-toi), mon bien-aimé ! Sois semblable à la gazelle ou au faon des biches, sur les montagnes des aromates » (v. 14). Nous aimons l’avènement du Seigneur (2 Tim. 4 :8) et à sa déclaration : « Oui, je viens bientôt », nous répondons : « Amen ! Viens, Seigneur Jésus » (Apoc. 22 :20).