L’expression « En ce jour-là » introduit un fait d’une très grande importance : l’exécution du jugement de l’Eternel sur la puissance de Satan, désigné par « le léviathan », dont les différents aspects – « serpent fuyard », « serpent tortueux », « monstre qui est dans la mer » représentent les différentes formes de son hostilité envers le peuple de Dieu. Le livre de l’Apocalypse nous apprend que Satan sera d’abord lié pour mille ans et jeté dans l’abîme (Apoc. 20 :1-3). Après cela, délié pour un peu de temps, il sortira pour égarer les nations et les assembler contre les saints. Ces nations seront dévorées par le feu descendu du ciel et Satan sera jeté pour l’éternité dans l’étang de feu et de soufre (Apoc. 20 :7-10).
« En ce jour-là », on chantera un cantique, cette fois composé par l’Eternel, qui invitera les siens à se réjouir avec lui. C’est lui qui cultivera cette vigne et veillera sur elle avec bonté, sans colère. Mais s’il trouve « des ronces et des épines », il les combattra et les consumera à moins qu’on ne fasse la paix avec lui (v 2-5).
Sous les soins de l’Eternel, Israël, vigne nouvelle, prendra racine pour n’être plus ôtée du pays. Elle fleurira, et remplira le monde de ses fruits (v. 6). Même quand Dieu frappait Israël, c’était « avec mesure », dans le but que toutes les traces de l’idolâtrie soient détruites, « réduites en poussière » (v. 7-9).
Enfin, « en ce temps-là », on sonnera de la grande trompette pour le rassemblement des élus (Mat. 24 :31) et Israël viendra adorer l’Eternel sur la montagne sainte, à Jérusalem (v. 12-13).