Le quatrième « malheur » s’adresse aux rebelles qui font des alliances avec l’Egypte pour être délivrés des Assyriens – sans consulter l’Eternel (v. 1-2). Veillons à consulter le Seigneur pour chaque décision à prendre ! La protection de Pharaon n’allait en fin de compte leur apporter aucune véritable aide : « Car le secours de l’Egypte n’est que vanité et néant ; c’est pourquoi j’appelle cela du bruit qui n’aboutit à rien » (v. 7).
Esaïe devait faire un rapport écrit quotidien, afin que les générations futures puissent connaître combien Israël avait fait preuve de folie en remettant son sort entre les mains de l’Egypte (v. 8-9). Le peuple voulait qu’Esaïe modifie son message de façon à ce qu’il lui convienne (v. 10-11). Puisqu’ils avaient choisi de ne pas écouter les paroles du prophète de l’Eternel, ils allaient entendre parler de ses jugements (v. 12-14).
Le repos et la confiance en l’Eternel pouvaient les mener au salut, mais les rebelles refusaient ce chemin (v. 15). Qu’en est-il de nous ? Sommes-nous disposés à nous confier dans le Seigneur et à entrer dans son repos ?
Le peuple préféra mettre sa confiance dans la cavalerie de l’Egypte, mais il allait découvrir qu’aucun cheval ne pourrait les délivrer des oppresseurs envoyés par Dieu (v. 16-17). Cependant, dans sa miséricorde, Dieu finirait par faire grâce au peuple (v. 18), et par bander sa blessure (v. 26). Son peuple célébrera une fête, le cœur joyeux (v. 29), alors que tous ses ennemis dont l’Antéchrist et le faux prophète seront jetés dans un feu dévorant (v. 30-33).