Le jugement du roi d’Israël et du roi de Syrie est confirmé par deux avertissements : une grande tablette sur laquelle Esaïe doit écrire : « Qu’on se hâte de piller, qu’on se précipite sur le butin » (v. 1), et le nom qu’il doit donner à un deuxième fils : « Maher-Schalal-Chasch-Baz », dont la signification est : « Qu’on se hâte de piller ». Ces deux avertissements annoncent que le jugement des rois d’Israël et de Syrie est imminent.
Lorsque Esaïe était venu au-devant d’Achaz, il était accompagné de son premier fils, « Schear-Jaschub », qui signifie « un reste reviendra » (7 :3). Les deux fils d’Esaïe devaient donc servir de signes : « Voici, moi et les enfants que l’Eternel m’a donnés, nous sommes des signes et des présages en Israël, de la part de l’Eternel des armées, qui habite sur la montagne de Sion » (8 :18). D’une part, le jugement était imminent et d’autre part, le Seigneur allait susciter un reste fidèle.
Dieu avait proposé à son peuple de se confier en lui plutôt que de chercher l’aide de l’Assyrie. Les eaux de Siloé trouvaient leur source à l’extérieur des remparts de Jérusalem et coulaient jusqu’à l’étang de Siloé par un aqueduc (7 :3), approvisionnant ainsi la ville en eau. Ce ruisseau symbolisait le fait que Jérusalem dépendait de l’Eternel et de sa protection pour subsister. Mais, le peuple avait « méprisé les eaux de Siloé qui coulent doucement. » Esaïe déclare : « C’est l’Eternel des armées que vous devez sanctifier, c’est lui que vous devez craindre et redouter » (v. 13). Apprenons à le servir avec une crainte respectueuse en mettant pleinement notre confiance en lui.