Mardi 27 juin

Lecture: Jérémie 22 ; Actes 21

3. De ta main tu as chassé des nations pour les établir (ou : les planter), tu as frappé des peuples pour les étendre.

Ne nous satisfaisons pas du nombre de personnes que nous avons déjà gagnées pour le Seigneur et pour son Eglise. Autrefois Dieu a grandement multiplié son peuple, et il désire le faire encore aujourd’hui ! De la même manière que Dieu a œuvré autrefois, il désire œuvrer aujourd’hui parmi nous. Parlons avec le Dieu vivant et présentons-lui ses œuvres, celles qui sont relatées à son sujet dans sa Parole.

4. Car ce n’est point par leur épée qu’ils se sont emparés du pays, ce n’est point leur bras qui les a sauvés ; mais c’est ta droite, c’est ton bras, c’est la lumière de ta face, parce que tu les aimais.

Il nous faut collaborer avec lui, le Dieu vivant, pour pouvoir conquérir le pays tout entier pour lui et pour l’édification de l’Eglise. Son royaume doit s’étendre, c’est pourquoi nous ne devons pas nous contenter de communion et de réjouissance du Seigneur.

Ils ont une expérience vivante de la Parole
(Ps. 44:5-9)

Le Seigneur aime l’Eglise et il désire que son Eglise croisse et s’étende. Réclamons donc cela au Seigneur, comme le Psalmiste qui connaissait le Dieu vivant et sa manière d’agir. Il nous donne un exemple de la façon dont nous devrions parler avec Dieu :

5. O Dieu ! tu es mon roi : Ordonne la délivrance de Jacob !

Ne demandons pas seulement de l’aide à Dieu, mais commandons-lui d’ordonner la délivrance de Jacob, car nous avons besoin d’encore plus de salut de la part de notre Seigneur. Si le Roi ordonne sa délivrance, elle arrivera certainement et notre prière ne restera pas inexaucée. Ne venons pas à lui seulement pour quémander et pleurer, mais avec une foi forte dans le Dieu vivant. Ne prions pas avec tant d’hésitation pour notre salut, mais avec détermination et résolution, car nous sommes dans le royaume du Dieu vivant, et c’est dans son intérêt de nous délivrer complètement de tous nos adversaires.

6. Avec toi nous renversons nos ennemis, avec ton nom nous écrasons nos adversaires.
7. Car ce n’est pas en mon arc que je me confie, ce n’est pas mon épée qui me sauvera ;

Le Psalmiste a appris par la Parole de Dieu à ne pas conquérir le pays par la force de son bras, mais par la force de l’Eternel, comme au temps de Moïse. Dans l’Eglise, qui est le royaume de Dieu, nous ne devons pas réaliser nos propres idées ni appliquer nos propres méthodes ; ce serait une révolte contre Dieu, comme nous le montrent beaucoup d’exemples dans la Parole de Dieu. Notre problème, c’est que nous ne nous laissons pas enseigner par Dieu, mais par la tradition et par le monde. En bâtissant l’Eglise, pas besoin d’envier les méthodes d’un système religieux, quel qu’il soit : cela ne signifierait rien d’autre que de se confier en notre propre bras, en notre arc et notre épée, et non dans le Dieu vivant.