15. Tu fais de nous un objet de sarcasme parmi les nations, et de hochements de tête parmi les peuples.
16. Ma honte est toujours devant moi, et la confusion couvre mon visage,
17. A la voix de celui qui m’insulte et m’outrage, à la vue de l’ennemi et du vindicatif.
Qu’attendons-nous du monde ? Reconnaissance et considération ? Quand les gens nous voient, ils hochent la tête, se moquent de nous et veulent nous couvrir de honte d’être dans l’Eglise. Ne soyons pas troublés par ces choses, car elles concourent à notre bien. Notre gloire n’est pas extérieure, c’est une gloire cachée, souvent invisible aux yeux de la chair, mais très précieuse pour le Seigneur. Le Seigneur n’avait pas une apparence attirante, mais le Père l’appelle son Fils bien-aimé, en qui il prend plaisir. Et le Seigneur aime pareillement l’Eglise, car il voit sa gloire en elle, tandis que le monde la méprise.
18. Tout cela nous arrive, sans que nous t’ayons oublié, sans que nous ayons violé ton alliance :
19. Notre cœur ne s’est point détourné, nos pas ne se sont point éloignés de ton sentier.
Voilà les plus merveilleux versets de ce Psaume, car bien que nous ayons enduré beaucoup de difficultés, nous n’avons pas perdu la vision ; au contraire, l’Eglise est devenue encore plus précieuse à nos cœurs. Même quand des difficultés surviennent, nous ne devons pas abandonner ce que nous avons vu et gagné autrefois. Bien au contraire, nous rendons grâces au Seigneur pour tout ce qui est arrivé dans l’Eglise, car sans cela, elle ne serait pas aussi glorieuse aujourd’hui.