Samedi 30 novembre

Lecture: Cantique des cantiques 7; Jacques 3

« Je suis à mon bien-aimé et ses désirs se portent vers moi.
Viens, mon bien-aimé, sortons dans les champs…
Nous verrons si la vigne pousse…  »
(Cantique des cantiques 7 :11-13)

Les filles de Jérusalem sont pleines d’admiration pour la Sulamithe. Elles sont impressionnées par son allure princière : « œuvre des mains d’un artiste » (v. 2). Lorsque nous laissons le Seigneur accomplir son œuvre d’artiste dans l’Eglise, son témoignage devient visible. Elle est transformée de gloire en gloire en l’image du Seigneur, dans tous ses aspects, « des pieds » (v. 2) à « la tête » (v. 6) ! « Ses yeux » sont comme des étangs (v. 5) – sa vision n’est pas limitée, mais large et « son nez » lui permet de discerner ce qui bon et juste de ce qui est mauvais et impur.

Le bien-aimé s’exclame : « Que tu es belle, que tu es agréable » (v. 7). Le Seigneur peut alors être réjoui par l’Eglise et prendre plaisir en elle (v. 7-10). La bien-aimée déclare : « Je suis à mon bien-aimé, et ses désirs se portent vers moi » (v. 11). Malgré nos hésitations à suivre le Seigneur et nos propos parfois insensés, le Seigneur renouvelle son amour pour nous.

Maintenant, c’est la bien-aimée qui déclare : « Viens, mon bien-aimé, sortons dans les champs, demeurons dans les villages ». L’Eglise prend à cœur l’œuvre du Seigneur, elle est prête à sortir « dans les champs et dans les villages », et à aller voir « si la vigne pousse, si la fleur s’ouvre, si les grenadiers fleurissent » (v. 13).

Notre œuvre pour le Seigneur ne doit pas être séparée de notre amour pour lui. « Tous les meilleurs fruits, nouveaux et anciens » sont avant tout pour la réjouissance du Seigneur (v. 14). Au début de notre vie chrétienne, nous recevons tout du Seigneur, mais au fur et à mesure de notre croissance, nous avons des fruits à lui présenter : la consécration, la patience, la fidélité.