Vendredi 18 novembre

Lecture: 2 Corinthiens 1

Dans l’amour

« Maris, que chacun aime sa femme, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle… » (Eph. 5:25). Dans ces versets, Paul parle en premier lieu de la relation entre l’homme et la femme, et il applique ensuite celle-ci à Christ et à l’Eglise. Il est évident qu’aux yeux de Paul, l’Eglise est d’une part la femme de Christ, l’Epouse de l’Agneau, et d’autre part son Corps dont il est le Sauveur (v. 23). Comment quelqu’un voudrait-il encore prétendre que l’Eglise est le Corps de Christ et quelqu’un d’autre son Epouse ? Christ aime son Eglise (sa femme) et c’est ainsi que les hommes doivent aimer leur femme (Eph. 5:25).

Dans la pureté et la sanctification

« … afin de la sanctifier en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole… » (Eph. 5:26). Dans l’Eglise, nous n’entendons ni théologie, ni enseignements morts ni éthique, mais des paroles de vie qui produisent une purification organique, intérieure. C’est si sain d’être lavé intérieurement. De même que le précieux sang nous lave des péchés, de même le lavage d’eau dans la Parole nous lave de nos nombreux défauts humains, de nos taches et de nos rides.

Les rides ne sont pas des péchés, mais un problème avec la mort, avec ce qui a vieilli. L’eau de la vie nous vivifie et nous purifie de nos nombreuses imperfections. La Parole vivante nous sert aussi d’aliment pour nourrir et renouveler notre homme intérieur : « C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et même si notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour » (2 Cor. 4:16).

Le résultat : une Eglise glorieuse

« … pour faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable » (Eph. 5:27). Croyons-nous que le Seigneur en soit capable ? Faisons-lui confiance, il est capable et il peut le faire.