Samedi 13 octobre

Lecture: Psaume 15

Traiter la Parole et l’œuvre de Dieu avec respect

La vision d’Ezéchiel nous montre que les êtres vivants vont tous dans la même direction, dans l’harmonie, en suivant l’Esprit. J’ai souvent dit au Seigneur : « Je ne veux pas suivre mes propres conceptions. » Nous bâtissons selon sa Parole, par l’Esprit. Pierre a dit qu’aucune parole de l'Ecriture ne peut faire l’objet d’une interprétation particulière. Pourquoi ? Parce que c’est poussés par l’Esprit que tous les prophètes ont parlé, et non selon leurs propres pensées. Ce n’est pas un rêve qu’il a fait ou la création de sa propre fantaisie qu’Ezéchiel nous transmet, mais une vision que Dieu lui a montrée. Aujourd’hui, comment pouvons-nous comprendre cette vision ? Non selon nos propres conceptions, mais par l’Esprit, tout comme elle a été donnée à Ezéchiel. Vous n'avez pas le droit de dire n'importe quoi au sujet de la Parole de Dieu ; elle est sainte.

Les roues des êtres vivants sont très hautes et effrayantes. Ainsi, tous ceux qui travaillent pour le Seigneur, tous ceux qui entrent dans son œuvre, doivent agir comme Paul avec crainte et tremblement.

As-tu l’audace de présenter la Parole de Dieu n’importe comment ? Si ce que tu dis est faux, tu es un faux prophète. Les faux prophètes seront châtiés ! L’œuvre de Dieu est très sainte. Nous n’avons pas le droit de toucher l’œuvre de Dieu avec nos mains sales.

L’exemple d’Uzza (2 Sam. 6:6-7)

Rappelez-vous l’histoire d’Uzza, quand l’arche de l’alliance était transportée par un char tiré par des bœufs. Comment ont-ils pu se permettre de transporter l’arche de Dieu si sainte avec un tel char ? Pensez-vous que Dieu va être d’accord si les hommes font son œuvre selon leurs propres représentations ? Qu'est-il arrivé en fin de compte ? Avec une bonne intention, Uzza a voulu apporter son aide, il a étendu la main pour retenir l’arche qui glissait ; et que s’est-il passé ? Il est mort. Pourquoi Dieu l'a-t-il fait mourir, alors qu'Uzza voulait bien faire ? Bonne intention ou non, cela ne joue aucun rôle.

L’exemple des fils d’Aaron (Lév. 10:1-2)

Et qu’en est-il de Nadab et Abihu, les deux fils d’Aaron ? Ils ont apporté un feu étranger dans le sanctuaire et ils sont morts aussi ; et Aaron n’avait même pas le droit de verser des larmes, de porter le deuil.

Nous ne connaissons pas Dieu ainsi. Nous disons que Dieu est amour. C’est vrai, mais il est aussi saint et plein de gloire. Nous n’avons pas de crainte, et nous venons avec nos bonnes idées - et nous en avons beaucoup, parce que nous nous trouvons tous très intelligents.