Dimanche 21 octobre

Lecture: Psaume 23

La vision de l’étendue de ciel au-dessus des quatre êtres vivants

Au verset 22, la vision d’Ezéchiel va plus loin. Au-dessus des têtes des quatre êtres vivants, il y a quelque chose de plus : une séparation, une étendue de ciel. Le Seigneur est toujours au-dessus des êtres vivants. Ne pensez pas que les quatre êtres vivants soient au-dessus de tout. Plus haut, il nous faut voir cette étendue de ciel, qui est plus élevée, plus sainte, qui est la source même de la gloire. Nous devons voir cela dans l’Eglise.

Nous voyons tous les saints qui ont appris à exercer leur esprit et combien l’expression de Christ en eux est merveilleuse. Nous devons voir cependant quelque chose de plus élevé. L’Eglise est merveilleuse ; toutefois, nous ne devons pas oublier qui est la Tête de l’Eglise. Qui est élevé au-dessus de toutes choses ? Dans l’Eglise, quelqu’un est élevé au-dessus de tout. Qui détient l’autorité dans l’Eglise dans votre ville ? Les anciens ? N’y a-t-il personne au-dessus d’eux ? Un évêque, un cardinal, ou un pape tout en haut ? Non, dans l’Eglise, au-dessus des quatre êtres vivants, il doit y avoir cette étendue de ciel. Dieu est dans une autre sphère, un domaine totalement différent, auquel personne ne peut accéder. Si nous ne voyons pas cela, si nous avons l’impression qu’il n’y a rien au-dessus des quatre êtres vivants, nous aurons vraiment un grand problème. Ne pensez pas que nous parlons ici d’Ezéchiel 1 selon notre imagination, ou qu’il s’agisse de contes ! Cela vient aussi de beaucoup de souffrances et d’expériences que nous avons traversées.

Voici ce que j’aimerais dire à tous les saints aujourd’hui : dans l’Eglise, il est bon que nous ayons l’expérience de cette étendue de ciel. Qui aura le dernier mot ? Tel ou tel frère ? Ni moi, ni qui que ce soit, n’a le dernier mot, ni même l’avant-dernier. Chaque mot doit venir d’en haut.

Tu diras : « Cela devient de plus en plus difficile ». Non, ce n’est pas difficile. Voyez les quatre êtres vivants et leurs ailes : « Sous ce ciel, leurs ailes étaient droites l'une contre l'autre, et ils en avaient chacun deux qui les couvraient, chacun deux qui couvraient leurs corps » (v. 23). Ils ne s’envolent pas partout où ils ont envie d’aller. Imaginez que votre voiture aille où elle veut : soudain elle se met en route pour Hambourg, alors que vous vouliez vous rendre à Zurich ! Une telle voiture serait dangereuse. A la fin, elle vous conduirait où vous ne voulez pas aller. Ainsi, lorsque les ailes des êtres vivants sont étendues, elles touchent l’étendue de ciel ; cela signifie qu’elles ne vont pas où elles veulent. Les ailes des êtres vivants touchent l’étendue de ciel, car ils attendent les ordres du Tout-Puissant qui demeure là.