La manière dont l’Eternel commence son message démontre son attachement envers Israël. L’Eternel doit déclarer à plusieurs reprises qu’Israël l’a abandonné (v. 5, 13, 17, 19, 27, 32), malgré tous les soins qu’il lui a donnés. Il rappelle qu’il avait amené son peuple « dans un pays semblable à un verger » (v. 7), mais il n’a pas cherché l’Eternel et ne l’a pas connu (v. 8).
Les cieux sont appelés à témoin de cette folie caractérisée par deux péchés :
• Ils ont abandonné l’Eternel, la source d’eau vive.
• Ils ont creusé des citernes crevassées.
Les nations ont commis un seul péché : se creuser des citernes crevassées, en adorant des idoles. Mais son peuple a commis un double péché : il s’est détourné du Dieu vivant et ensuite il s’est tourné vers les idoles ! Toute la désolation dans laquelle le peuple se trouvait était le résultat d’avoir abandonné l’Eternel, alors qu’il le « dirigeait dans la bonne voie » (v. 17). Puisse le Seigneur ne pas avoir à nous dire : « Qu’as-tu à faire d’aller en Egypte, pour boire l’eau du Nil ? » (v. 18). Il devrait alors nous dire : « Ta méchanceté te châtiera, et ton infidélité te punira. Tu sauras que c’est une chose mauvaise et amère d’abandonner l’Eternel, ton Dieu, et de n’avoir de moi aucune crainte » (v. 19). « Je t’avais plantée comme une vigne excellente et du meilleur plant, comment as-tu changé, dégénéré en une vigne étrangère » (v. 21). « Comme tu es habile dans tes voies pour chercher ce que tu aimes » (v. 33). « Pourquoi tant d’empressement à changer ton chemin ? » (v. 36).